Témoignage
Je ne suis pas
né dans une famille chrétienne....
Je ne
suis pas né dans une famille chrétienne, et sans exagérer je peux certifier
être le premier chrétien réellement affranchi par Jésus‑Christ dans ma
famille.
Avant de connaître Dieu, j’ai plutôt eu un passé animiste,
car c’est dans ce cadre que j’ai grandi. J’ai aussi fréquenté une assemblée aux
croyances à la fois animiste et ‘‘religieuses’’ et ce, de 1989 à 1994. Dans ce
milieu que j’appelais ignoramment ‘‘église’’, je n’ai pas connu le Dieu
d’amour, de compassion, le Dieu qui « a tant aimé le monde qu’il a donné
son Fils Unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il
est la vie éternelle ». Je ne connaissais même pas ce verset biblique qui
est devenu le fondement de ma vie chrétienne. J’ai plutôt connu un ‘‘Dieu qui
punira et jugera le monde’’, un ‘‘Dieu lointain’’, dont le regard sur moi était
culpabilisateur. Ce n’est certainement pas le même Dieu que je connais depuis
octobre 1994.
Dans ma tendre enfance et à l’âge de l’adolescence je
voulais vivement plaire à Dieu, je cherchais à le connaître mais personne pour
me parler de Lui ! A la fois j’étais conscient de mes imperfections, de
mes fautes, de mes erreurs, de mes limites et surtout du péché qui pesait sur
moi. Je ne pouvais pas m’en défaire tout seul et d’ailleurs la ‘‘religion’’ n’a
pu rien faire pour que je sois délivré.
Comment ai‑je connu le Seigneur
Jésus‑Christ ?
C’est
à l’âge de 16 ans que j’ai fait la rencontre qui a totalement bouleversé ma
vie. Le Seigneur Dieu a su me sauver alors que j’avais commencé à emprunter le
chemin de la perdition. Mes amis, sans les accuser, m’enseignaient des logiques
complètement folles : l’abus d’alcool, la quête des petites amies sans lesquelles
‘‘je ne serais pas un garçon top et heureux, etc. ».
A
cette même période j’ai fait la rencontre de la sœur d’un de mes amis, une
jeune chrétienne qui était âgée de 18 ans Flavie (soit 2 ans de plus que moi).
Elle m’a parlé du Dieu d’amour qui avait changé sa
vie. C’était incroyable de voir, de constater que cette jeune fille était
tellement différente de la jeunesse de l’époque. J’ai douté dans un premier
temps quand elle m’a dit qu’elle n’avait de petit ami parce que le Seigneur
avait changé sa vie. Je me disais : Elle ment. Aucune jeune fille aussi
belle et ravissante ne peut affirmer n’avoir un petit ami ! Pourtant
c’était vrai ! Dieu avait commencé une œuvre magnifique en elle.
Plusieurs fois j’ai refusé les invitations qu’elle m’adressait pour aller à
l’église, de peur de fréquenter des milieux qui pratiquaient l’occultisme, la
magie ; de plus je ne voulais pas me faire rejeter par mes amis qui
pensaient que « c’était seulement les personnes stupides allaient à
l’église » !
Lassé par les invitations qui se renouvelaient chaque
semaine de la part de Flavie, j’ai fini par accepter d’aller dans son Eglise, à
l’insu de mon père avec qui je vivais. C’est à partir de ce moment que tout a
commencé. La première fois (dimanche 2 Octobre 1994) je fus touché par les
chants et la simplicité avec laquelle la parole de Dieu était annoncée. Le
deuxième dimanche j’assistais pour la première fois à un service de baptêmes.
Le troisième dimanche j’ai voulu repartir dans mon « ancienne communauté ».
Mais sur le chemin j’étais si malheureux ! Très vite j’ai eu le sentiment
que je m’obstinais à fréquenter un milieu qui ne plaisait pas à Dieu. Enfin à
partir du quatrième dimanche jusqu’à aujourd’hui, je n’ai plus eu envie de
retourner en arrière, car j’ai effectivement fait la rencontre du vrai Dieu.
Peu à peu Dieu m’a fait connaître son amour.
C’est en octobre 1994, à Libreville (Gabon), que j’ai donné
ma vie au Seigneur Jésus‑Christ, le reconnaissant comme mon Sauveur et
mon Seigneur personnel. En Avril 1996 je me suis engagé dans les eaux du
baptême.
Je
peux dire « mon oreille avait entendu parlé de Lui, mais maintenant mon
œil le voit ». Il a pardonné mes péchés, ôté mes culpabilités, changé mon
cœur mauvais habité par la colère, la rancœur ; je suis devenu en Lui une
nouvelle créature, car les choses anciennes (raisonnements, fréquentations,
peur de choisir le mauvais chemin, les mauvais sentiments, etc.) sont passées,
et voici toutes choses en moi sont devenues nouvelles. Je ne prétends pas être
devenu parfait, mais je sais qu’un jour je serai rendu parfait à l’image de
Jésus‑Christ. Je suis conscient des combats encore à mener, des choix
difficiles à venir, mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et que
désormais c’est Lui qui dirige ma vie. J’ai en retour le vif désir de voir Dieu
sauver mes parents (mon père, ma mère, mes six frères et sœurs, mes oncles et
tantes, mes camarades de classe et amis, etc.). Je crois que le salut du
Seigneur Jésus est pour tous les hommes, pour ceux qui de près ou au loin accepteront
de croire en Lui. Il a offert sa vie en sacrifice sur la croix de Golgotha,
afin que quiconque croit en lui ne meure point mais qu’il ait la vie éternelle.
« Or la vie éternelle », dit Jésus, « c’est qu’ils Te
connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus‑Christ. »
Je peux dire, sans hésiter, que j’ai la vie éternelle car j’ai connu celui que
Dieu a envoyé, Jésus, le Fils du Dieu vivant et vrai.
Désormais
je sais qu’on n’a pas besoin d’avoir une petite amie pour être heureux dans sa
jeunesse. Le Seigneur seul sait combler la vie d’un Homme, qu’il soit jeune,
adulte ou vieillard, riche ou pauvre.
J’invite les adolescents à vivre l’expérience de la
rencontre de Jésus‑Christ dans leur vie. Avec Christ on ne perd pas du
tout son identité, mais on la construit sur des bases saines et solides. Jésus
a changé ma vie, et ce qu’Il a fait pour moi Il peut le faire pour quiconque
croit en Lui, quelque soit la situation. Dieu qui est l’auteur de la vie, est
capable d’agir, de sauver, de guérir, de nous rendre libres de toutes les
chaînes qui nous lient.
Je
bénis le Seigneur de ce qu’il a fait d’un fils de la perdition que j’étais, un
fils de Dieu. Je peux lui faire entièrement confiance sans craindre qu’il me
trompe. Il est devenu mon ami le plus intime, le plus fidèle. Le Seigneur nous
aime vous et moi. Il est écrit : « il n’y a de salut en aucun en
autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes
et par lequel nous devons être sauvé ». Ce nom c’est le nom de Jésus. Le
désir de mon cœur c’est de lui plaire toute ma vie, Lui exprimer ma gratitude
tant que je vis, vivre avec lui tous les jours, en ayant pour objectif faire
comme Flavie EBORI, c’est‑à‑dire parler de Dieu à mes voisins et
amis.
Hervé
LEPISSA
MPEMF-ACTES(29)
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Avec autorisation de l’auteur
du témoignage