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            Œil pour œil, dent pour dent

Si il y a une chose qui est très mal comprises parmi les musulmans, c’est bien cette notion de œil pour œil, dent pour dent. Une loi qui est devenu la loi du plus fort et qui ajoute à l'escalade et à la confusion. Est-ce que cela nous vient réellement de Dieu où des hommes ?

Cette loi était une loi civile. Elle avait été donnée au juge  au magistrat, où à un homme de loi pour l’aider  à rendre justice à celui qui avait été offensé et pour déterminer le montant de compensation dans tous les cas de blessures.

Dans la législation mosaïque, ces paroles prescrivaient au juge d’infliger au coupable une peine correspondant exactement et matériellement au délit commis.

Les juges où les hommes de loi se doivent d'utiliser cette loi pour punir celui qui a fait le mal pour que justice soit faite à celui qui a été offensé. Il doit prendre en considération la nature, la qualité et le degré de ce qui a été fait de mal pour que réparation soit faite à la partie qui a été blessé.

Elle n’avait pas pour but d'encourager la vengeance. Il n'était pas question de mettre cette loi entre les mains de tous le monde pour que chacun puisse se venger à sa guise qui la fin ouvrira le chemin à une confusion universel faisant de l'homme comme font les poissons dans la mer, la loi du talion ou la loi du plus fort.

Plus tard les Juifs en s'éloignant de Dieu ont mal appliqués cette loi que Jésus reprend dans Matthieu 5:38. A partir de cette loi les scribes en ont déduits que la vengeance était justifiée et qu’ils pouvaient l'utiliser. Ainsi cette loi qui avait pour but de prévenir les vengeances a été pervertie pour devenir une excuse pour se venger.

Voici ce que Jésus nous dit en référence à cette loi.

Matthieu 5: 38-46Vous avez appris qu’il a été dit: oeil pour oeil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente–lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse–lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais–en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez–vous? Les publicains aussi n’agissent–ils pas de même?